Le mouvement semble être bien lancé : la réhabilitation acoustique des logements anciens arrive à l’ordre du jour.
Nous sommes certainement très loin du marché de l’amélioration thermique (bien que je n’en connaisse pas les contours exacts en terme qualitatif ni quantitatif).
Si je parle du thermique maintenant c’est que je suis convaincu que les besoins d’économie d’énergie sont une véritable locomotive dans le marché du bâtiment ancien.
Mais il arrive maintenant que la demande d’amélioration acoustique soit de plus en plus forte.
Tous les cas de figure sont possible et les exemples ci-dessous récemment arrivés à mon cabinet illustrent le propos :
- l’aménagement de pièces vides transformées en logement (exemple d’un groupe de salles humides et de garage)
- un bien mis à la location se révèle être difficile à gérer du fait des réclamations successives des différents locataires
- une réhabilitation de logements anciens a été faite dans une improvisation et une économie de moyens telles que le résultat acoustique est piteux
- l’achat d’un bien provoque des rénovations lourdes pour lesquelles le résultat acoustique devient obligatoire,
- la future vente d’un bien que l’on veut valoriser techniquement y compris acoustiquement.
Dans toutes ces considérations, il ne faut jamais oublier quel sera l’objectif acoustique recherché.
Obtenir la législation actuelle ?
Valoriser le bien en recherche l’équivalent d’un label ?
Rechercher des objectifs moins ambitieux mais réalistes économiquement ?
Voilà déjà le travail du Maître d’Ouvrage qui commence.
Car avant d’accabler les entreprises, les Bureaux d’études et/ou les architectes, le Maître d’Ouvrage doit être le plus au clair possible avec ce qu’il veut vraiment, volonté qui doit être la mieux éclairée possible bien sûr.
