Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 08:55

 

Je vous avais parlé précédemment des bruit routiers.

 

Aujourd’hui je voudrais évoquer le cas de figure que l’on rencontre très régulièrement : lorsque des habitations se trouvent exposées à des voies routières et/ou ferroviaires, se pose alors la question du bruit dans les espaces à vivre extérieurs.

 

Ce sont des espaces importants, tant en surface qu’en terme d’utilisation.

 

L’idée reçue la plus courante est qu’un mur anti-bruit va protéger.

 

Cette idée est en même temps vraie et fausse.

 

Sachez qu’un mur anti-bruit a une efficacité restreinte.

 

Ne croyez pas que, parce que vous ne voyez pas la source de bruit, vous n’entendez plus rien.

 

Les atténuations des murs comme des merlons (buttes en terre) se calculent en fonction de la géométrie du site.

 

N’oublions pas non plus qu’une source routière ou ferroviaire n’est pas une source ponctuelle.

 

Le bruit croît avec l’arrivée de la source puis décroît et cela sur de longues distances.

 

Prendre conscience de ce phénomène fait bien comprendre les limites de la portée de ces protections.

 

Par ailleurs, un mur éloigné a évidemment un effet très faible.

 

Il faut toujours penser que, avant de faire des mesures ou des calculs acoustiques, la géométrie des sources par rapport au récepteur (vous ou votre espace à vivre) est principalement à considérer.

 

Vous comprenez ainsi mieux pourquoi un acousticien est toujours dubitatif quand on lui pose la question des protections phoniques extérieures dans ce cadre.

 

Enfin, et c’est d’évidence après ce qui est énoncé au-dessus, réaliser un mur anti-bruit sur des distances non faibles a clairement un coût qui sera loin d’être négligeable.

 

Se grouper avec des voisins pour éventuellement traiter plus de longueur et être globalement plus efficace doit être envisagé.

 

En tout état de cause, il vous faudra prévoir des budgets importants.

 

Mais, s’il fallait terminer sur une note optimiste, avoir des zones de calme dans sa propriété est un atout estimable lors d’une revente.

 

Alors, pensez investissement en améliorant et aménageant votre espace de vie.

 

Mais sans un conseil TRES éclairé, vous n’aurez que déboires , techniques et financiers.

Partager cet article
Repost0

commentaires

P
Ces remarques sont très justes. Il n'y a que peu de miracle en ce qui concerne les clôtures anti-bruit du fait de la hauteur restreinte généralement à 2 m par la réglementation et de la<br /> diffraction. Par contre, isoler seulement la partie terrasse et/ou le lieu de détente sera beaucoup plus efficace pour un budget bien moins important.
Répondre