Régulièrement les acousticiens sont questionnés sur les effets du bruit routier.
Ce type de bruit est structurant pour la vie courante de très nombreuses personnes.
Tout d’abord, il faut savoir que les textes légaux en vigueur parlent de limites en niveau de bruit absolu et non en émergence.
La conséquence de ce fait est que, lorsqu’on veut et/ou doit faire passer une nouvelle route, il suffit que le niveau de bruit final soit dans les normes pour que celle-ci soit construite.
En plus clair, plus vous bénéficiez chez vous d’un niveau de bruit très bas avant le passage de la route, plus l’émergence sera forte sans pour autant que vous puissiez vous opposer au tracé.
(suis-je clair?)
Il faut se dire aussi que si tel n’était pas le cas, on ne construirait très probablement plus de route en France.
Par ailleurs, lorsqu’on construit des logements dans des zones proches de routes, il est indispensable de réaliser une étude de définition des isolements des façades en fonction de leur
exposition aux différents bruits de transports terrestres.
Dans l’hypothèse où ces études sont suivies de réalisations de qualité, sous la surveillance d'un acousitcien bien sûr, on obtient généralement de très bons résultats.
Par contre il est un cas de figure que l’on rencontre très régulièrement : lorsque des habitations se trouvent exposées à de voies routières, se pose alors la question du bruit dans les
jardins.
En effet, si vous isolez suffisamment l’habitation et que vous lui assurez un confort thermique suffisant, vous pouvez aisément vivre près d’une route bruyante.
Par contre, les lieux extérieurs de vie sont impactés.
Ce sont des espaces importants, tant en surface qu’en terme d’utilisation.
Il est donc souvent demandé comment les utiliser en ayant plus de calme.
Nous verrons ce point dans un futur proche.
